Un mari violent n’est pas un bon père!

neurothérapeute rosalie cardullo bourg en bresse

Coup d’oeil sur  la lutte contre les violences infligées aux femmes par leur conjoint en France :

Un constat plutôt favorable: On avance, le tabou se lève et notre lutte a gagné en visibilité.

Il existe maintenant une réelle volonté politique de faire connaître la réalité du phénomène, son ampleur et sa gravité. Les statistiques deviennent plus fiables. Selon Catherine Vautrin, 3 personnes sur 10 connaissent une femme maltraitée dans leur entourage et une femme meurt tous les trois jours sous les coups de son conjoint. Ces chiffres ne traduisent pas vraiment une aggravation des violences, aussi horribles soient-elles. Elles lèvent plutôt le voile sur la réalité.

On parle beaucoup des violences physiques. Mais qu’en est-il des violences psychologiques?
On parle plus des traces qui se voient, comme une gifle ou des coups. Il est également bien plus difficile de monter un dossier pour aller devant la justice sans « preuve de marque physique », alors que la souffrance est très grande dans le cas de violences psychologiques, et ‘est aussi destructeur qu’une claque, voir pire !

Dans la majorité des cas,  elles se sentent coupables, se disent qu’elles l’ont mérité, trouvent des excuses… jusqu’au jour où un coup tombe sans qu’elle comprenne pourquoi ou elle se reconnaisse dans un témoignage vu à la télévision.

Nous voulons poser leurs droits grâce à une intervention de la justice. Les sanctions ont valeur de prévention pour la récidive. Une fois libérées de l’emprise de leur conjoint qui reste parfois dans le déni, les femmes peuvent prendre des décisions et tenter de comprendre ce qui s’est passé. Les femmes victimes de violences ont besoin d’une psychothérapie, mais c’est une autre étape! La reconnaissance en tant que telle est d’autant plus difficile.

Comme nous le savons déjà, la justice française est très bonne élève pour les discours, en France, mais pour les actes, c’est terrifiant!

il n’y a contrairement à l’Espagne aucune loi globale et cohérente.

Il existe des lois sur la violence générale, à celles-ci s’ajoutent des circonstances aggravantes dans le cas de violences conjugales. Mais dans la réalité, elles ne sont pas appliquées!

En effet, cela dépend de la volonté des procureurs d’engager des poursuites, de mettre l’homme à la porte et de lui imposer des séances en groupe de paroles, par exemple. Le justice frise la complaisance, voire même complicité, car on assiste à de véritables aberrations!

Lorsque ces hommes sont également pères, c’est également un long débat!

Comment la France peut dissocier le mari du père ? penser qu’ un mauvais mari peut rester un bon père  n’est pas dans l’intérêt des enfants mais, dans de nombreux cas, un homme peut être mis à la porte de son domicile par la justice… mais garder un droit de visite pour voir ses enfants!

Or, lorsque la femme objet lui échappe, c’est bien l’enfant qui devient l’objet de douleur pour atteindre la femme, et malheureusement ça marche! Et la justice laisse faire… Quoi que lors des plainte pour inceste, c’est bien le parent incestueux qui obtient la garde, Valérie Bacot il y a plus de 30 ans, en est l’exemple même. alors en 2021, c’est de coutume dans la justice française.

Ce sont des sujets qui restent encore tabou or ces enfants sont concernés sont forcément traumatisés.

Les femmes se retrouvent devant un choix impossible. Soient elles respectent le droit de visite avec le risque des violences que cela entraîne. Soient elles éloignent leur enfant, mais alors elles deviennent des délinquantes aux yeux de la loi!

N’oublions pas que les enfants d’aujourd’hui seront les adultes de demain…