Rapport public de la CIIVISE du 17 novembre 2023

Violences sexuelles faites aux enfants : « on vous croit »

Après 3 ans, la Commission Indépendante sur l’Inceste et les Violences Sexuelles Faites aux Enfants (CIIVISE)  a recueilli les témoignages des personnes ayant été victimes de violences sexuelles pendant leur enfance.

La réalité peut être décrite en quelques chiffres :

  • 160 000 enfants sont victimes de violences sexuelles chaque année,
  • 5,4 millions de femmes et d’hommes adultes en ont été victimes dans leur enfance,
  • l’impunité des agresseurs et l’absence de soutien social donné aux victimes coûtent
  • 9,7 milliards d’euros chaque année en dépenses publiques.
  • Les deux tiers de ce coût faramineux résultent des conséquences à long terme sur la santé des victimes.
  • La réalité, c’est d’abord le présent perpétuel de la souffrance.

Violences sexuelles faites aux enfants : « on vous croit »

Par son rapport « Violences sexuelles faites aux enfants : on vous croit », publié ce vendredi 17 novembre, la CIIVISE restitue ces trois années d’engagement, livre son analyse des violences sexuelles faites aux enfants et présente des préconisations de politique publique. Quatre parties le structurent : les piliers, la réalité, le déni, la protection.

F𝗼𝗿𝘁𝗲 𝗱𝘂 𝗿𝗲𝗰𝘂𝗲𝗶𝗹 𝗱𝗲 𝟯𝟬 𝟬𝟬𝟬 𝘁𝗲́𝗺𝗼𝗶𝗴𝗻𝗮𝗴𝗲𝘀, la CIVIISE 𝗮 𝗿𝗲𝗻𝗱𝘂 𝘂𝗻 𝗿𝗮𝗽𝗽𝗼𝗿𝘁 𝗲́𝗱𝗶𝗳𝗶𝗮𝗻𝘁 𝗾𝘂𝗶 𝗰𝗼𝗺𝗽𝗿𝗲𝗻𝗱 𝟴𝟮 𝗽𝗿𝗲́𝗰𝗼𝗻𝗶𝘀𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀.

LA COMMISSION :

« 𝙉𝙤𝙪𝙨, 𝙡𝙖 𝙨𝙤𝙘𝙞𝙚́𝙩𝙚́, 𝙣𝙤𝙪𝙨 𝙣𝙤𝙪𝙨 𝙨𝙤𝙢𝙢𝙚𝙨 𝙩𝙧𝙤𝙢𝙥𝙚́𝙨. 𝙉𝙤𝙪𝙨 𝙖𝙫𝙤𝙣𝙨 𝙘𝙧𝙪 𝙦𝙪’𝙞𝙡 𝙚́𝙩𝙖𝙞𝙩 𝙥𝙧𝙚́𝙛𝙚́𝙧𝙖𝙗𝙡𝙚 𝙙𝙚 𝙛𝙖𝙞𝙧𝙚 𝙘𝙤𝙢𝙢𝙚 𝙨𝙞 𝙘̧𝙖 𝙣’𝙚𝙭𝙞𝙨𝙩𝙖𝙞𝙩 𝙥𝙖𝙨, 𝙘𝙤𝙢𝙢𝙚 𝙨𝙞 𝙘’𝙚́𝙩𝙖𝙞𝙩 𝙞𝙢𝙥𝙤𝙨𝙨𝙞𝙗𝙡𝙚. 𝙉𝙤𝙪𝙨 𝙖𝙫𝙤𝙣𝙨 𝙥𝙧𝙚́𝙛𝙚́𝙧𝙚́ 𝙣𝙚 𝙥𝙖𝙨 𝙫𝙤𝙞𝙧. 𝙄𝙡 𝙚𝙨𝙩 𝙥𝙤𝙨𝙨𝙞𝙗𝙡𝙚 𝙙𝙚 𝙨𝙤𝙧𝙩𝙞𝙧 𝙙𝙪 𝙙𝙚́𝙣𝙞, 𝙙𝙚 𝙧𝙚𝙢𝙚𝙩𝙩𝙧𝙚 𝙡𝙖 𝙡𝙤𝙞 𝙖̀ 𝙨𝙖 𝙥𝙡𝙖𝙘𝙚, 𝙙’𝙚̂𝙩𝙧𝙚 𝙖̀ 𝙡𝙖 𝙝𝙖𝙪𝙩𝙚𝙪𝙧 𝙙𝙚𝙨 𝙚𝙣𝙛𝙖𝙣𝙩𝙨 𝙫𝙞𝙘𝙩𝙞𝙢𝙚𝙨 𝙚𝙩 𝙙𝙚𝙨 𝙖𝙙𝙪𝙡𝙩𝙚𝙨 𝙦𝙪’𝙞𝙡𝙨 𝙨𝙤𝙣𝙩 𝙙𝙚𝙫𝙚𝙣𝙪𝙨. »

LA CONCLUSION DES EXPERTS:

« 𝙉𝙤𝙨 𝙥𝙧𝙚́𝙘𝙤𝙣𝙞𝙨𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣𝙨 𝙛𝙤𝙧𝙢𝙪𝙡𝙚́𝙚𝙨 𝙙𝙖𝙣𝙨 𝙘𝙚 𝙧𝙖𝙥𝙥𝙤𝙧𝙩 𝙨𝙤𝙣𝙩 𝙧𝙚́𝙖𝙡𝙞𝙨𝙩𝙚𝙨 𝙚𝙩 𝙧𝙚́𝙖𝙡𝙞𝙨𝙖𝙗𝙡𝙚𝙨. 𝙇𝙚𝙪𝙧 𝙢𝙞𝙨𝙚 𝙚𝙣 œ𝙪𝙫𝙧𝙚 𝙨𝙚𝙧𝙖 𝙢𝙤𝙞𝙣𝙨 𝙘𝙤𝙪̂𝙩𝙚𝙪𝙨𝙚 𝙦𝙪𝙚 𝙡𝙚 𝙘𝙤𝙪̂𝙩 𝙙𝙪 𝙙𝙚́𝙣𝙞. 𝙄𝙡 𝙨𝙚𝙧𝙖𝙞𝙩 𝙞𝙣𝙨𝙚𝙣𝙨𝙚́ 𝙙𝙚 𝙥𝙧𝙚́𝙩𝙚𝙣𝙙𝙧𝙚 𝙦𝙪𝙚 𝙩𝙧𝙤𝙞𝙨 𝙖𝙣𝙣𝙚́𝙚𝙨 𝙨𝙪𝙛𝙛𝙞𝙧𝙖𝙞𝙚𝙣𝙩. 𝘾̧𝙖 𝙣’𝙚𝙨𝙩 𝙥𝙤𝙨𝙨𝙞𝙗𝙡𝙚 𝙦𝙪𝙚 𝙨𝙞 𝙡’𝙤𝙣 𝙜𝙖𝙧𝙖𝙣𝙩𝙞𝙩 𝙡𝙖 𝙘𝙤𝙣𝙩𝙞𝙣𝙪𝙞𝙩𝙚́ 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝘾𝙄𝙄𝙑𝙄𝙎𝙀, 𝙘’𝙚𝙨𝙩-𝙖̀-𝙙𝙞𝙧𝙚 𝙨𝙖 𝙙𝙤𝙘𝙩𝙧𝙞𝙣𝙚. 𝙇’𝙚́𝙦𝙪𝙞𝙫𝙤𝙦𝙪𝙚, 𝙘’𝙚𝙨𝙩 𝙡’𝙖𝙧𝙢𝙚 𝙙𝙚𝙨 𝙖𝙜𝙧𝙚𝙨𝙨𝙚𝙪𝙧𝙨, 𝙡𝙖 𝙘𝙡𝙖𝙧𝙩𝙚́ 𝙘’𝙚𝙨𝙩 𝙘𝙚𝙡𝙡𝙚 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝘾𝙄𝙄𝙑𝙄𝙎𝙀. »