Je vous présente un article du tiré Figaro sur le « trouble de stress post traumatique » réalisé par Mme Pascale Senk.

Voici la retranscription de cet article:

I) PSYCHO TRAUMATISME : DE NOUVELLES VOIES DE GUÉRISON

Étudié assez tardivement, il est de mieux en mieux compris et appelle à de nouvelles prises en charge.

Qu’y a-t-il de commun entre ce soldat revenu d’Irak, l’enfant qui a été abusé sexuellement par un proche et l’ambulancier de service une nuit d’attentats à Paris ? La confrontation à la violence ? Certainement, mais pas seulement. Dans des circonstances très différentes, tous trois ont été amenés à éprouver un extrême sentiment d’impuissance. Face à l’horreur et l’ignoble, ils ne pouvaient fuir et ont été immobilisés durant quelques séquences par ce que la clinique nomme le « figement », une sidération, une « dissociation » entre le cerveau émotionnel et le cortex frontal qui les a engourdis. Paradoxalement, cette « anesthésie » naturelle censée protéger la personne de la folie ou de l’effondrement est particulièrement dévastatrice.
L’autre point commun entre ces victimes: tous trois souffriront sans doute de troubles de stress post-traumatique (TSPT). Flash-back, cauchemars, évitement des situations rappelant ou symbolisant l’événement traumatique, irritabilité, froideur ou crises de colère inexplicables, dépression… À chacun son syndrome, se manifestant parfois des années après les événements.

Des traitements à repenser
– À l’heure où, sur demande gouvernementale, une dizaine de nouvelles unités spécialisées dans ces troubles, des « centres de soins et de résilience du psycho- traumatisme », vont ouvrir sur notre territoire, on en sait chaque jour un peu plus sur celui-ci, finalement repéré assez récemment auprès des GI’s revenus du Vietnam. Au niveau international, le champ d’étude du psychotrauma n’a cessé de s’étendre et de s’approfondir, pour de mauvaises raisons malheureusement : en se multipliant, les victimes de violences sexuelles, de guerres et d’attentats ne cessent de motiver la recherche. De plus, on peut réellement voir, grâce à la neuro- imagerie, les impacts altérant leur activité cérébrale. Bessel van der Kolk, l’un des plus grands spécialistes du psychotraumatisme, en décrit les multiples effets dans son ouvrage enfin traduit en français (lire ci-contre). Le trauma affecte les zones de gestion de la menace, de conscience du corps, de la perception de soi, de l’écoulement du temps…

– Face à de tels bouleversements, les traitements doivent être repensés. « Malheureusement, nous manquons encore cruellement de personnels formés à cette prise en charge spécifique du psychotraumatisme », regrette le Dr Gérard Lopez, président de l’Institut de victimologie. 

– L’idée qu’« en parler » lors d’un accompagnement psychologique suffirait semble désormais caduque. Pour l’heure, trois types de thérapies ayant été évaluées sont recommandées : les thérapies comportementales et cognitives, qui « visent à exposer le psychotraumatisé à ce qu’il redoute pour s’en dégager progressivement et à changer le regard sur le monde qu’il pose » ; l’EMDR, qui permet de revivre en imagination et accompagné la scène traumatique afin de la délester de sa charge émotionnelle ; enfin, dans un même esprit, l’hypnose. 

– Le Dr Daniel Dufour, pour l’avoir expérimenté dans sa chair, insiste pour sa part sur la nécessité de réhabiliter la colère des victimes, trop souvent passée sous silence. « À l’origine du trauma, il y a cette énergie bloquée, une intense rage refoulée », explique cet ancien médecin de guerre, auteur de Le Bout du tunnel, guérir du stress post-traumatique (Éd. de L’Homme). C’est elle, véritable bombe à retardement, qui affecte le système immunitaire, provoque des somatisations.

– Pour la débloquer, il faut pouvoir, en étant très encadré, retourner mentalement dans la situation traumatisante. Or, trop souvent dans les cellules de crise, les victimes entendent des consignes telles qu’« Apaisez-vous ! », se voient prescrire des médicaments et retournent même leur colère contre eux en affirmant, par exemple : « Je n’aurais pas du aller» ou «je n’ai pas su dire non ». 

– Dans le cas des militaires, pompiers et soignants, ce refoulement est encore plus destructeur. Ces professionnels, s’ils ont toute une série de gestes et procédures à accomplir pour réagir aux situations extrêmes, doivent passer sous silence leurs émotions. Et chez eux, le psychotraumatisme s’inscrit avec la chronicité des situations traumatisantes : la fréquentation régulière de l’horreur n’amoindrit pas la colère face à celle-ci, au contraire. 

– Le Dr Gérard Lopez confirme que cette prise en compte de la colère est capitale: « Trop souvent, la victime la dirige “contre” la police, la justice, les proches, les soignants… Il faut au contraire la mobiliser vers la reconstruction et non contre soi-même. » Autant dire que c’est une réparation corps et esprit qui s’impose.

II) « REACTIVER L’AUTOREGULATION DU CORPS »

Bessel van der Kolk, professeur de psychiatrie à la Boston University, fondateur du Trauma Center de Boston, vient de publier Le corps n’oublie rien. Le cerveau, l’esprit et le corps dans la guérison du traumatisme (Éd. Albin Michel).

LE FIGARO. – Quels signes doivent amener à diagnostiquer un psychotraumatisme ?
– Bessel VAN DER KOLK. – Les plus évidents apparaissent rapidement après que la personne a été exposée à un événement horrible bouleversant ses mécanismes adaptatifs. Cela entraîne de l’agitation, des insomnies, des cauchemars, d’intenses réactions à la surprise, de la détresse et une incapacité à gérer des relations complexes. De nombreuses personnes montrent aussi un engourdissement psychique et une inhibition des émotions alternant avec les souvenirs intrusifs et envahissants.

Ces symptômes sont-ils durables ?
– Tous ces symptômes peuvent persister pendant des années et, avec le temps, semblent dissociés de l’événement traumatique d’origine, car les troubles se manifestent au quotidien. Les proches, les collègues et souvent les médecins eux-mêmes estiment alors que la personne est « grincheuse », difficile à approcher, une antisociale chroniquement en colère et anxieuse. À ce stade, la psychiatrie dispose de nombreuses étiquettes pour qualifier la pathologie rencontrée, mais toutes passent à côté du fait que ces comportements et émotions sont les résidus d’un choc provoqué par d’anciennes expériences qui continuent à colorer la vie présente.

Le sentiment d’impuissance éprouvé lors de l’événement traumatisant est-il particulièrement destructeur ?
– Oui, sur un plan psychologique, la détresse est l’élément central du processus traumatisant. Mais celui-ci affecte de nombreuses aires du cerveau dédiées à la régulation corporelle, à l’attention et à l’autorégulation. Une des nombreuses manifestations de ces effets neurobiologiques est le déséquilibre chronique au niveau physique : les personnes traumatisées ont un taux supérieur de maladies gastriques et cardiaques. Le traumatisme perturbe le système immunitaire, et les individus régulièrement exposés ont une espérance de vie inférieure de dix ans à celle d’individus non exposés.

Comment combattre de tels effets ?
– Le terme de « combattre » sonne bizarrement dans un tel contexte. Quand le cerveau, le corps et l’esprit sont bouleversés par l’horreur d’être agressés et terrorisés, la meilleure protection des êtres vient d’un environnement soutenant, conscient de la réalité de ce qui leur est arrivé et qui les protège activement. Heureusement, parmi les découvertes innombrables que nous avons faites concernant le rétablissement d’un psycho- traumatisme, il y a ce fait que le corps possède ses propres mécanismes d’autorégulation, qu’on peut réactiver grâce à la respiration, le mouvement, l’activité physique et le toucher. Nous avons découvert par exemple que le yoga, vénérable tradition ancestrale qui apprend à réguler ses fonctions corporelles, est plus efficace que la plupart des médications prescrites dans le traitement du stress post-traumatique. Et en général, certaines techniques telles que les arts martiaux, le tango ou le qi gong se révèlent très efficaces dans le traitement du stress post-traumatique pour restaurer un sentiment de pouvoir, de force et d’efficacité physiques.

Qu’en est-il de la pratique de la méditation ?
– C’est une merveilleuse méthode qui permet de devenir conscient et de gagner en maîtrise sur des processus internes envahissants.

Diverses études ont montré que la partie observatrice du cerveau – le cortex préfrontal médian – est directement connectée à la zone cérébrale qui reste en état d’alarme par rapport à sa survie. Les limites concernant la méditation, c’est que se tenir tranquille, en observant ce qu’on vit dans le silence, peut être une expérience extrêmement terrifiante pour ceux qui ont subi un traumatisme.

IL EST TOUT À FAIT POSSIBLE DE DIMINUER LES TROUBLES DE L’HYPERACTIVITE / TDHA AVEC L’HYPNOSE.
Le déficit de l’attention avec hyperactivité est un trouble très fréquent chez les enfants. Il toucherait environ 7% des enfants et 3 fois plus de garçons que de filles. La forme traditionnelle de le traiter sont les médicaments et la psychothérapie. Cependant, chaque personne réagit différemment dans le traitement de la maladie.

■ LE SYMPTÔME DE L’HYPERACTIVITÉ / TDHA
-L’hyperactivité peut se traduire par les symptômes suivants :
-Être facilement distrait d’une tâche ou d’une conversation
-Difficulté à garder une information à l’esprit
-S’ennuyer avec une tâche avant qu’elle ne soit terminée
-Oublier de plus en plus de détails
-Faire des erreurs d’inattention
-Difficulté de concentration alors même qu’on s’adresse à l’enfant directement
-Difficulté à suivre des instructions ou des tâches de précision
-Désorganisation

■ LES CAUSES DE L’HYPERACTIVITÉ / TDHA
Les chercheurs ne s’accordent pas sur les causes réelles de ce trouble. Il y a environ 17 médicaments approuvés pour une utilisation dans le traitement des enfants atteints de TDHA mais la plupart de ces médicaments provoquent des effets secondaires négatifs, y compris la diminution de l’appétit, l’insomnie, l’irritabilité et l’anxiété. Pour une raison inconnue, on constate que plus les enfants atteints de TDHA vieillissent, plus leurs symptômes diminuent.

L’hypnothérapie permet aux enfants atteints d’hyperactivité d’acquérir une bien meilleure concentration et de reprendre le contrôle sur leurs symptômes sans les effets secondaires négatifs des produits pharmaceutiques. Les médicaments ne couvrent que le problème sans traiter réellement la cause. Il n’y a pas d’effets secondaires indésirables avec l’hypnose. Les enfants et les adolescents, ainsi que les adultes, sont en mesure d’approcher un état profond de relaxation avec l’hypnose.

■ L’HYPNOSE POUR TRAITER UN TROUBLE DE L’HYPERACTIVITÉ / TDHA

L’hypnose est un formidable outil pour aider les enfants et les adolescents à changer de comportement. D’ailleurs, ils sont de bien meilleurs candidats que les adultes et les résultats sont très rapides.

Les effets de l’hypnose sur les individus atteints d’hyperactivité :
-Meilleure attention face aux détails
-Amélioration de la concentration
-Amélioration des compétences organisationnelles
-Augmentation de la confiance en soi
-Amélioration du comportement
-Réduction du stress et de l’anxiété
-Traiter l’hyperactivité (TDAH) avec l’hypnose

La durée du travail en hypnose pour atteindre une diminution su trouble de l’hyperactivité chez un enfant variera d’un patient à l’autre, mais quelques séances suffiront pour voir une amélioration. Si vous avez des questions à ce sujet ou si vous souhaitez prendre rendez-vous.

L’Hypnose est reconnue comme un moyen efficace de traiter divers problèmes.

Nul ne peut garder tous ses sentiments silencieux, car nous avons besoin de nous soulager de temps en temps et de verbaliser ce qui nous étouffe intérieurement.

En effet, il y a des moments où, probablement, vous avez senti que ce que vous avez de coincé au fond de la gorge vous fait du mal et où vous ne verrez pas le moyen de l’exprimer grâce à des mots. C’est comme si vous vous étiez étranglé et vous ne pouviez plus respirer, peut-être que cela vous amènera même à penser qu’il n’existe pas de mots suffisamment forts pour exprimer votre douleur.

Savez vous ou vos les mots que l’on ne dit pas?

On aimerait bien que tout cela tombe dans l’oubli, mais ce que l’on ne dit pas s’accumule dans notre corps et remplit notre âme de cris muets. Ce que l’on ne dit pas se transforme en frustration, en tristesse, en un manque de satisfaction. Ce que l’on ne dit pas ne meurt pas, mais nous tue…

“Chaque soupir est comme un souffle de vie dont on se défait.” Juan Rulfo

voir aussi: le lien entre émotion et maladie

75% des maltraitances graves ont lieu dans un contexte de punition, cette violence qui serait « utile », « éducative ». Alors que c’est tout le contraire : la violence aggrave les troubles du comportement chez l’enfant, comme ses troubles cognitifs.

Les enfants morts récemment étaient « punis » comme le décès du petit David, puni car il avait mangé des bonbons, à celui de Yanis, mort pour avoir fait pipi au lit en 2017, une petite fillette de 6 ans qui arrive dans le coma aux urgences de bourges après des actes de maltraitances en janvier 2018. Lorsque l’on s’autorise à recourir à des châtiments corporels pour punir, où mettre le curseur? Un type de près de deux mètres qui met une claque à un bébé de deux ans peut le tuer, sans l’avoir voulu.

La violence fait « disjoncter » le cerveau. L’enfant dont le cerveau disjoncte ne réagit pas, donc le parent va penser que son enfant le provoque sur le mode « même pas mal ». L’adulte risque donc de redoubler de violence pour que l’enfant pleure. Hurler sur un enfant n’est pas mieux. Cela le sidère : l’enfant s’arrête et bloque ses fonctions supérieures. Cette sidération a un impact psycho-traumatique. Dire des horreurs, même avec un ton froid et sec, est tout aussi aussi destructeur. Ces maltraitances entraînent des troubles du comportement. L’enfant devient plus difficile, ce qui conduit à plus de recours à des violences.

Au niveau biologique, la violence « allume » une petite structure du cerveau appelée l’amygdale. C’est cette structure de la survie, siège de l’émotion, qui donne l’alerte si vous entendez un bruit, c’est elle qui vous fait sursauter. L’amygdale donne l’ordre aux glandes surrénales de produire des hormones, le cortisol et l’adrénaline. Ces hormones servent à préparer l’organisme à réagir. Ces fortes doses d’hormones peuvent entraîner un risque vital ; on peut mourir de stress.
Heureusement, il y a un joker. Pour éviter de faire sauter le cœur, le cerveau disjoncte, comme un circuit en survoltage. Comme l’amygdale ne s’éteint pas, le cerveau fait ce que les autorités ont fait à Tchernobyl : il isole l’amygdale, comme elles ont posé un sarcophage sur le réacteur. C’est comme cela que la mémoire traumatique se crée. La mémoire est très liée aux émotions : tout le monde se souvient de ce qu’il faisait le 11 septembre 2001. L’émotion fait bugger le circuit de la mémoire : le souvenir n’est plus intégré dans ma mémoire autobiographique. Il est bloqué dans la mémoire traumatique, qui est de la mémoire brute.

L’amygdale est une sorte de boîte noire dans laquelle rien n’est identifié, ce qui appartient à la victime est mélangé à ce qui appartient à l’agresseur. L’agresseur colonise la personne. Une victime peut, lors d’une attaque de panique, ressentir du mépris pour elle-même ; ce mépris est en fait celui de son agresseur. La victime peut même ressentir l’excitation de l’agresseur. Ou une violence qui, une fois encore, est celle de son agresseur. Un enfant, à l’école, pourra faire une crise pendant laquelle il sera à la fois terrorisé et en train de tout casser. L’enfant pense donc qu’il est un monstre.
Cette amygdale est « têtue », comme toute structure archaïque : une fois qu’elle a repéré une situation qui entraîne des violences, elle s’allume continuellement quand cette situation se présente. L’enfant est continuellement « allumé » en présence du parent maltraitant. On dit qu’il est « dissocié ».

Lors de la « dissociation », l’enfant peut avoir l’air indifférent. Il peut donner l’impression d’être à l’ouest, voire idiot. Une mère dissociée, quant à elle, ne va rien ressentir pour son enfant. Une personne dissociée peut être la proie de pleins de gens. C’est ainsi que l’enfant maltraité va ainsi souvent être harcelé à l’école. Que des prédateurs peuvent fondre sur une jeune fille car n’est pas capable de se défendre. 70% des personnes qui ont subi des violences dans l’enfance subiront des violences toute leur vie, précisément parce qu’elles restent dissociées.

Quand l’enfant part de chez lui, arrive un moment où il n’est plus dissocié. C’est alors qu’il ressent sa mémoire traumatique, et c’est intolérable. Le mal-être est immense. Il a l’impression qu’il va mourir. Il réentend tout ce qui a pu lui être dit de mal. Les rescapés des camps de concentration ont parfois commencé à aller très mal vingt ans plus tard, quand ils sont sortis de leur dissociation. Cette mémoire traumatique est invivable : il faut la faire taire !
Ceci explique le recours à des conduites d’évitement. La personne fuit les lieux de stress. Ou cherche à anesthésier cette mémoire, en se dissociant à nouveau. Elle va alors « rencontrer » alcool et drogues, qui sont des produits dissociants. 50% des victimes de violences ont des conduites addictives, qu’il s’agisse d’une consommation de tabac à haute dose ou de dépenses extrêmes. Des jeunes filles abusées sexuellement vont se scarifier pour faire monter leur stress et, ainsi, disjoncter, et obtenir l’anesthésie émotionnelle recherchée. Pour elles, les blessures des scarifications sont bien moins douloureuses que le souvenir des viols.

Un être humain a une capacité de résilience à surmonter les épreuves. Mais une fracture ne se répare pas toute seule ! Je trouve que l’on valorise trop la résilience, alors qu’il faudrait avant tout protéger les enfants.
il faudrait donc faire un travail psycho-thérapeutique qui a pour but de transformer la mémoire traumatique en mémoire biographique. On ne peut pas vivre quelque chose d’horrible et le voir disparaître comme ça. Le traumatisme doit devenir quelque chose que l’on contrôle, qui ne vous colonise plus. Cela demande de comprendre, d’analyser ce qui s’est passé. »Et le cerveau se régénère ». Des enfants étiquetés stupides car en lourd échec scolaire dû à leur dissociation vont être capables de reprendre des études. des personnes déscolarisées dès la 6e ou la 5e passer le diplôme d’entrée à l’université et décrocher une licence. c’est la cause qu’il faut soigner : la mémoire traumatique.

voir aussi: Amnésie dissociative

INSCRIPTION 2018/2019

AUX ATELIERS D’ART -THERAPIE 

EN GROUPE D’ENFANTS DE 6 A 11 ANS

 

Les ateliers commencent mercredi 3 octobre à 11h.

Cette année des choses à découvrir comme des mandalas géants… mais chut que cela reste entre nous…

L’art-thérapie est tout à fait adaptée aux enfants particulièrement s’ils son en difficulté dans leur vie scolaire ou s’ils ont des troubles de l’apprentissage, de l’expression, de la confiance en soi…
L’enfant va donner forme à la matière et par extension à ses ressentis, ses émotions ou ses questionnements !

En tant qu’Art-Thérapeute, j’accompagne les enfants en valorisant leurs qualités, leur sensibilité, leurs capacités et les aide à dépasser les difficultés ou limites auxquels il se retrouve confrontés.
J’utilise également des outils de relaxation et d’EFT (Technique de libération des émotions) qui permettent de gérer les émotions et la confiance en soi.

Les ateliers sont ouverts aux enfants de 6 à 11 ans, les groupes sont constitués de 3 à 6 enfants maximum pour un suivi de qualité.

Tout le matériel est fourni
Des séances individuelles d’une heure peuvent aussi être complémentaire aux ateliers de groupe.

Tarifs dégressifs :
. 20 € la séance unique.
. 18 € la séance pour un engagement au trimestre.

Informations pratiques:
Les ateliers se déroulent un mercredi par mois de 11h à 12 h et ont lieu à Bourg en Bresse              (les ateliers ont lieu tous les mercredi hors vacances scolaire)

 

Rosalie Cardullo

62, Boulevard de brou

01000 Bourg en bresse

06.52.40.12.59

www.neurotherapeute.net

Bonjour à tous et bienvenue sur mon site officiel.

Neurothérapeute, praticienne en Hypnose  Ericksonienne, en Art thérapie et en EFT (psychologie énergétique), je vous reçois dans mon cabinet situé à Bourg en Bresse afin de vous accompagner à la rencontre de vous-même, dans votre démarche de résilience ou de développement personnel.

Vous désirez en apprendre un peu plus sur mon activité, n’hésitez pas à consulter les pages du site. Vous avez aussi la possibilité de me contacter par téléphone ou par e mail

Au plaisir de vous rencontrer !

L’amnésie dissociative, l’oubli causé par le traumatisme.
L’amnésie dissociative est caractérisée par le fait d’oublier un événement qui contient une forte charge négative. En psychologie, on l’appelle l’amnésie psychogène. Cet oubli n’est pas provoqué par une pathologie physiologique identifiable et la récupération de l’information oubliée peut se produire de manière naturelle ou via une psychothérapie.
Il y a des expériences traumatiques qui peuvent nous marquer à vie. Elles peuvent changer de nombreux aspects de notre vie et de nos relations. La souffrance intense produit un fort impact et dans le but de nous protéger, notre esprit s’écarte du processus de récupération de l’événement traumatique ou de certaines caractéristiques qui lui sont associées.
Même si la prévalence n’est pas très élevée, il existe des peuples spécifiques ou des situations concrètes dans laquelle l’amnésie dissociative est fréquente. Par exemple, les soldats qui ont été témoins de la guerre, des personnes qui ont souffert d’abus sexuels dans l’enfance ou de violence domestique, des désastres naturels ou des actes terroristes.

La fuite dissociative, la perte de l’identité à cause du stress
Il ne s’agit pas seulement de l’oubli d’un épisode en particulier, mais aussi de la perte de l’identité. Les personnes exposées à un tel événement peuvent se perdre à l’intérieur des endroits où elles résident, abandonnant ville et famille. Cela peut durer quelques heures jusqu’à plusieurs années. Dans le cas où la fuite dissociative dure longtemps, la personne peut même créer une nouvelle identité, avec une nouvelle famille et avoir un nouveau travail.

Dans certains cas, le désir de s’échapper d’une situation adverse peut être très présent. Même s’il ne s’agit en aucun cas d’une simulation de la maladie, mais de l’amnésie de l’identité propre en réponse à une situation hautement stressante. Pendant l’épisode de fuite dissociative, le sujet peut avoir une apparence normale et des comportements qui n’attirent pas l’attention.
Quand l’épisode se termine, la personne se trouve dans un endroit inconnu sans savoir comment elle est arrivée jusque là. Normalement, elle ne se souvient pas de ce qui s’est passé pendant l’épisode, même si elle commence à se rappeler tout ce qui s’est passé avant l’épisode. Parfois, la récupération de l’identité précédente a lieu de manière graduelle, même si certains détails peuvent ne jamais être récupérés.

Amnésie dissociative spécifique à la situation:
L’amnésie dissociative affecte des épisodes concrets qui sont vécus comme traumatiques et qui ont pu gravement affecter la personne. Même si elle ne se souvient pas de l’événement, celui-ci affecte quand même son comportement. Par exemple, une femme qui a souffert d’un viol dans un ascenseur ne s’en souvient pas, mais évite d’utiliser des ascenseurs. Ou l’idée de monter dedans la rend mal. On peut retrouver d’autres exemples, notamment avec l’odeur d’un parfum…
La personne retrouve souvent des souvenirs de l’événement, même s’il lui est difficile de déterminer quelles sont les informations réelles car elle mélange le vrai du faux.
L’amnésie provoquée par le traumatisme peut apparaître de différentes manières. Les voici :
*L’amnésie localisée. On oublie un épisode en particulier, en général un événement traumatique.
*L’amnésie continue. On ne se souvient de rien à partir de l’événement traumatique jusqu’à aujourd’hui.
*L’amnésie généralisée. On ne se souvient de rien concernant son identité, ni qui on est et où l’on vit. Elle arrive dans des cas extrêmes et est peu fréquente.
*L’amnésie sélective. On ne se souvient que de quelques aspects de l’expérience vécue.
*L’amnésie systématisée. La perte de la mémoire à propos de certaines informations. Par exemple, concernant sa mère si pour diverses raisons un enfant ne grandit plus brutalement avec sa mère bienveillante et aimante, l’amnésie est causée par un stress post traumatique due au manque de ne plus vivre avec elle.

Traitement et récupération des souvenirs:
L’amnésie dissociative n’arrive pas toujours immédiatement après l’apparition de l’événement stressant. Elle peut survenir après des heures et même des jours. Parfois, des images rétrospectives de l’événement apparaissent, comme dans le cas du trouble de stress post-traumatique, mais ici, la personne ne sait pas que ce qu’elle voit est réel.

Dans la plupart des cas, il existe des problèmes de comportement, de fatigabilité, de sommeil, de dépression et d’abus de substances. Quand l’amnésie s’apaise et que l’individu se souvient de tout ce qui s’est passé de manière subite, le risque de suicide augmente. En thérapie, on l’aide à gérer l’expérience traumatique via le soutien familial et en l’aidant à développer des stratégies d’affrontement.
On utilise souvent des techniques d’hypnose clinique. Grâce à des techniques de relaxation et de concentration pour atteindre un état modifié de conscience, ce qui permet à la personne d’explorer ses pensées, ses émotions et ses souvenirs qu’elles a pu bloquer dans son esprit conscient. Ce type de stratégies comportent aussi des risques, comme celui de “récupérer” de faux souvenirs ou de se remémorer des expériences hautement traumatisantes. L’utilision de thérapie brève comme l’EMDR ou l’EFTest recommandée.